Dans Hogwarts Legacy : l'héritage de Poudlard, vous intégrez la célèbre école de sorcellerie en cinquième année dans des circonstances mystérieuses. En cette fin de XIXe siècle, Poudlard et le monde des sorciers sont menacés : vous seul détenez la clé de l'ancien secret qui pourra les sauver. Découvrez dans ce guide officiel les informations essentielles à la meilleure expérience de jeu -ainsi que des révélations inédites sur les personnages et l'univers. Progressez en complétant les listes de sorts à maîtriser et de talents à acquérir, et achevez les quêtes principales et annexes grâce aux conseils et aux astuces de déblocage.
L'homme partage plus de 98% de ses gènes avec le chimpanzé pygmée et le chimpanzé commun. On en mesure habituellement peu les implications. Le langage, l'art, la technique et l'agriculture - qui distinguent ce « troisième chimpanzé » - sont le fruit d'une évolution non pas seulement anatomique, mais également comportementale : le faible nombre de petits par portée, les soins parentaux bien au-delà du sevrage, la vie en couple, l'espérance de vie, la ménopause particularisent le cycle vital de l'homme. À quel stade le troisième chimpanzé fit-il le saut quantique en matière de réussite évolutive, avec l'acquisition de l'aptitude du langage, il y a au moins cent mille ans ? Depuis lors l'animal humain déploie tous ses traits particuliers - notamment son aptitude à détruire massivement son genre et les écosystèmes, à ruiner la base même de sa propre alimentation. Génocide et holocauste écologique posent désormais la question cruciale de l'extinction de l'espèce humaine, à l'instar de milliards d'autres espèces disparues au cours de l'histoire de l'évolution.
En 1859, dans L'Origine des espèces, le naturaliste anglais Charles Darwin expose publiquement sa théorie de la descendance modifiée des êtres vivants par le moyen de la sélection naturelle : les espèces ne sont pas fixes, mais varient et se transforment suivant la loi du triomphe des formes les plus adaptées. C'est une révolution : l'idée du Créateur s'effondre, et avec elle tout plan « providentiel » de la nature. L'Angleterre victorienne s'enflamme, pour ou contre. En 1871, avec La Filiation de l'Homme, Darwin inscrit l'Homme dans la série animale. Ce dernier venu possède un ancêtre commun avec les Singes de l'Ancien Monde, dont il a perfectionné les instincts sociaux et les facultés rationnelles en tirant un avantage social de comportements antisélectifs : l'éducation, le droit, les conduites solidaires et altruistes, la protection des faibles et des déshérités. Philosophe et épistémologue, Patrick Tort éclaire la vie et l'oeuvre du principal fondateur de la science de l'évolution, qui fut aussi un penseur de la paix, et un éminent généalogiste de la morale.
Présentation de Marc Lachièze-Rey
«Je souhaite intéresser ici les lecteurs au témoignage d'une femme sur les femmes. Sous le titre général de La libido génitale et son destin féminin, je vais essayer, dépouillant le mot destin de ses résonances fatales, magiques ou déterministes, de témoigner en femme, en mère et en psychanalyste pratiquant depuis plus de vingt ans des faits d'observation que j'ai pu glaner concernant la sexualité dans son développement chez les filles, ne retenant ici que les traits que j'ai pu rencontrer chez le plus grand nombre.» À partir de cette expérience clinique très riche, Françoise Dolto explore le cheminement dynamique, de la naissance à la vieillesse, d'une libido au féminin, elle en suit les manifestations dans la vie érotique et passionnelle, dans la relation à l'autre et à la famille, déployant pour ce faire toutes les harmoniques du désir et de l'amour.
«Bien que la présente étude puisse sembler, à première vue tout au moins, n'avoir qu'un caractère quelque peu "spécial", il nous a paru utile de l'entreprendre pour préciser et expliquer plus complètement certaines notions auxquelles il nous est arrivé de faire appel dans les diverses occasions où nous nous sommes servi du symbolisme mathématique, et cette raison suffirait en somme à la justifier sans qu'il y ait lieu d'y insister davantage. Cependant, nous devons dire qu'il s'y ajoute encore d'autres raisons secondaires, qui concernent surtout ce qu'on pourrait appeler le côté «historique» de la question ; celui-ci en effet, n'est pas entièrement dépourvu d'intérêt à notre point de vue, en ce sens que toutes les discussions qui se sont élevées au sujet de la nature et de la valeur du calcul infinitésimal offrent un exemple frappant de cette absence de principes qui caractérisent les sciences profanes, c'est-à-dire les seules sciences que les modernes connaissent et que même ils conçoivent comme possibles.»
Dans le demi-siècle qui suit la publication du De revolutionibus (1543), aucun astronome n'a repris les recherches cosmologiques de Copernic:il était réservé à un jeune homme, âgé seulement de vingt-cinq ans, de prendre directement la succession de Copernic en publiant son premier ouvrage, le Mysterium cosmographicum (Tübingen, 1596). Dans cet ouvrage, Kepler (1571-1630) se proposait d'établir définitivement la supériorité du système copernicien sur tous les autres, en montrant que seul ce système s'accordait avec les archétypes dont Dieu avait usé pour mettre en ordre le monde.Cette traduction - la première dans notre langue - est accompagnée d'une annotation abondante et de quatre appendices formés de textes peu connus, illustrant l'histoire de la diffusion du copernicianisme au XVII? siècle.
Si Niels Bohr (1885-1962) a introduit en physique des changements aussi profonds que ceux qui avaient accompagné la naissance de la science moderne de la nature au XVIe et au XVIIe siècle, c'est parce que, physicien, il est aussi philosophe. Le rôle fondamental qu'il joue dans la formation de la théorie quantique entre 1913 et 1927 le conduit en effet à proposer, avec la notion de «complémentarité», une interprétation nouvelle des concepts d'objet et de phénomène qui transforme la conception générale de la science et qui anticipe sur de nombreux aspects de l'épistémologie contemporaine.
L'oeuvre de Bohr s'attache à penser cette révolution dans les principes de la philosophie naturelle tels que Kant les avait définis et tels que la tradition de la physique allemande du XIXe siècle les avait soumis à un débat constant : qu'est-ce qu'une représentation, comment s'assurer de la cohérence d'un énoncé et de la vérité d'une théorie physique, qu'est-ce que la réalité d'un processus ? Dans ces textes capitaux - notamment ceux des discussions avec Einstein -, les difficultés formelles de la physique atomique ne sont pas disjointes des paradoxes qu'elles impliquaient, aux yeux de Bohr, dans les domaines du langage, de la théorie de la connaissance et des sciences humaines.
La zoologie est, sans doute, la plus passionnante des sciences de la nature. Sa richesse n'apparaît pas immédiatement à l'homme moyen qui confond volontiers le scorpion et l'écrevisse, et que plongent dans la perplexité les apparentes «subtilités» des zoologistes. Ces subtilités, on s'est efforcé, ici, de les éclairer, de les justifier, de les illustrer. On ne s'est pas attardé outre mesure sur la morphologie et l'anatomie. On a mis l'accent, en revanche, sur la biologie et le comportement. Le premier tome de Zoologie est consacré aux invertébrés à l'exception des arthropodes (qui feront l'objet du second tome, le troisième traitant des vertébrés). C'est-à-dire qu'il présente tout un ensemble du monde animal généralement ignoré du grand public et que l'homme d'aujourd'hui ne peut pas méconnaître.
Alternance du jour et de la nuit, ronde perpétuelle des constellations aux formes constantes, retour périodique des aspects de la lune et des saisons : les grandes régularités célestes ont de tout temps frappé l'imagination et sollicité la réflexion, donnant naissance à l'une des plus vieilles sciences, l'astronomie, mais aussi à des mythes, des légendes et des contes fantastiques.
Ce bel ordre cosmique est parfois perturbé par des phénomènes imprévisibles et spectaculaires qui souvent, autrefois, faute d'explication, engendraient angoisse ou terreur. mais le ciel ne commence pas oú brillent les étoiles, pas même oú flottent les nuages, le ciel effleure les couronnes des arbres et les brins d'herbe à nos pieds. et ce ciel-là souvent se fâche et déverse pluie, neige ou grêle ici-bas, l'ordre est plus fragile et plus menacé que là-haut.
Jean-pierre verdet, astronome, est à la fois le chroniqueur de ces récits merveilleux et le guide savant des lois du ciel.
En 1665, un jeune étudiant de l'université de Cambridge, « au sommet de ses forces créatrices », a l'intuition d'une loi régissant l'univers tout entier. L'idée est fulgurante, mais il faudra vingt ans à Isaac Newton pour forger les outils mathématiques de la mécanique céleste. Les trois volumes des Principes mathématiques de la philosophie naturelle, énonçant la loi de la gravitation universelle, paraissent en 1686. Dès leur publication, l'Europe savante, l'Académie des sciences, la Royal Society, l'Observatoire de Paris saluent l'avènement d'une révolution scientifique. Jean-Pierre Maury brosse le portrait d'un génie solitaire qui dédia sa vie à la « mécanique parfaite ».
Galien (IIè s.
Apr. JC) est avec Hippocrate la plus grande figure de la médecine antique. Son oeuvre, immense, a exercé une influence considérable jusqu'au XVIIè siècle, tant dans le monde arabe que dans l'Occident chrétien. Avicenne, Jean Fernel, Ambroise Paré et bien d'autres ont puisé en elle les principes de leur médecine. Descartes lui-même, quelque critique qu'il ait été à son égard, s'en inspira largement dans sa biologie.
Dépassant le domaine médical, Galien a marqué toute la philosophie par l'idée qu'il se faisait de l'homme et du monde. Ses conceptions, empruntant à Platon, Aristote et au stoïcisme, eurent un retentissement durable , à la fin du XVIIè siècle, Leibniz voulait encore qu'on composât des hymnes en son honneur. Cette anthologie des oeuvres de Galien est la première offerte au public depuis bien longtemps, et c'est la seule édition française qui soit actuellement disponible.
Sommaire : Échinodermes - Stomocordés - Pogonophores - Tuniciers - Céphalocordés - Vertébrés, généralités et anatomie comparée - Paléontologie des vertébrés inférieurs - Poissons. Ouvrage collectif complété d'index et de tables
Les avancées accomplies par la science dans la compréhension des processus vitaux sont incontestablement extraordinaires. Cependant, la biologie est à peine plus proche aujourd'hui d'une théorie unifiée de la vie qu'elle ne l'était il y a cent ans. À la question de savoir comment sont formées les entités vivantes, il n'y a pas de réponse simple, affirme l'historienne et philosophe des sciences Evelyn Fox Keller. Les explications sont diverses, provisoires et partielles, de même que les critères selon lesquels on les juge.Dans le prolongement de son ouvrage Le Siècle du gène, l'auteur entreprend ici d'illustrer cette diversité explicative en examinant successivement les modèles, métaphores et machines qui, au XX? siècle, des cultures de synthèse de Leduc à la technologie informatique récente, ont largement contribué et contribuent encore à rendre compte du développement biologique, mais toujours sous une forme parcellisée. Qu'est-ce qui a valeur d'explication dans la pratique scientifique réelle ? se demande-t-elle donc. À quelles conditions les biologistes se satisfont-ils d'un concept ou d'une observation ? Quand peuvent-ils dire qu'ils ont compris ?Toujours soucieuse de clarté, Evelyn Fox Keller développe avec audace des questions épistémologiques en s'adressant aussi à tous ceux qui ne font pas métier de la recherche, mais que les développements et le fonctionnement des sciences biologiques contemporaines ne peuvent qu'intriguer.
Invisible et silencieux, capable de naviguer des mois en plongée, le sous-marin est l'une des armes les plus redoutables que l'homme ait imaginées. Un seul sous-marin atomique moderne possède une puissance de feu supérieure à la totalité des bombes utilisées lors de la Seconde Guerre mondiale. Jaillissant des profondeurs, ses missiles peuvent détruire n'importe quel navire en mer, n'importe quelle cible sur terre. Mais le sous-marin resta longtemps un rêve d'inventeur : barques submersibles, engin à pédales traînant une charge explosive, « cigares » flottants de la guerre de Sécession... du XVIIe au XIXe siècle, les nombreux prototypes furent bien souvent fatals aux équipages. Enfin opérationnel, à la fin du XIXe siècle, le sous-marin révolutionne la guerre navale au cours des deux conflits mondiaux. Durant la guerre froide, il connaît des évolutions décisives : propulsion nucléaire et développement d'armes dissuasives.
Alexandre Sheldon-Duplaix et David Camus retracent, en un récit précis et passionné, cette étonnante aventure humaine, technique et militaire.
Quelles sont les conséquences politiques et éthiques des biotechnologies ? Le changement climatique importe-t-il à la gestion du territoire ? Pourquoi l'Univers est-il accueillant à la vie ? La vie peut-elle durer toujours ? Comment la rechercher dans des endroits improbables ? Les avancées de la biologie ont-elles des implications sur la philosophie et la religion ? Toutes questions que le célèbre physicien Freeman J. Dyson, professeur émérite de physique à l'Institute for Advanced Study de Princeton. a choisi de traiter en s'adressant à un public de non-spécialistes. Loin de présenter une synthèse théorique, ce recueil de conférences invite à réfléchir, à partir de nouvelles données concrètes, sur les rapports entre l'homme, la nature et les sciences aujourd'hui.
Présentation et, pour Du mouvement des corps, commentaires de François de Gandt
Nous sommes dès notre plus tendre enfance invités à penser qu'un fossé sans fond sépare à jamais les « scientifiques » des « littéraires ».
Cette idée est d'autant plus infondée qu'à ses origines, il y a tout au plus quatre siècles, la science s'est construite grâce à des stratégies rhétoriques et littéraires, l'usage de la fiction en particulier : certains textes savants de l'époque sont à mi-chemin entre le récit d'aventures et la fable utopique. De ce paradis de l'imaginaire scientifique nous sont parvenus d'étranges récits de voyages sur une Lune peuplée de « Lunariens », d'anges et de démons, récits dont le but, très scientifiquement prosaïque, était de voir la Terre tourner, conformément à ce qu'impliquait la théorie de Copernic.
Mais cette science romanesque fut de courte durée : dès la fin du siècle, les envols poétiques de Kepler, Wilkins et Cyrano étaient entravés par les exigences rationalistes de Fontenelle et de Huygens. Encore fructueuse deux siècles plus tard, pendant l'âge d'or de la vulgarisation des sciences que fut le XIXe siècle, l'ancienne alliance entre science et littérature s'est aujourd'hui dissoute : la littérature ne s'empare que très marginalement des avancées scientifiques et la science, y a-t-il lien de cause à effet ? souffre à l'évidence d'un certain tarissement de ses sources d'inspiration.
Peut-être ses tenants n'ont-ils pas assez lu Kepler et Cyrano, qui constituent pourtant, quatre siècles après, un véritable bain de jouvence. A mi-chemin entre l'histoire des sciences et l'analyse littéraire, un essai original et très fouillé (notes et références) sur un thème hélas toujours actuel : le fossé entre les « deux cultures ».
Le second tome de la Zoologie est consacré aux arthropodes qui forment les quatre-vingts pour cent de la totalité de la faune. Les principales classes sont les arachnides, les scorpionides, les crustacés, les myriapodes et les insectes. Leur importance numérique et leur large répartition spatiale fournissent au chercheur un passionnant champ d'expérience.
Comme dans tous les livres vraiment grands, les principes abstraits, les cloisonnements artificiels du savoir et les tendances d'école ne jouent aucun rôle dans celui de Kurt Goldstein. L'auteur est conduit à des vues philosophiques par le seul souci de comprendre entièrement l'organisme.La structure de l'organisme (1934) renouvelle les problèmes théoriques au contact des faits et exprime une nouvelle attitude de la recherche à l'égard des problèmes de la vie. Le livre a une importance historique comparable à celle de la fameuse Introduction à l'étude de la médecine expérimentale de Claude Bernard.